Gissing the ‘Omarian’ : Fin de siècle cult of Omar Khayyám and Gissing’s Born in Exile (1892)

Gissing the ‘Omarian’ : Fin de siècle cult of Omar Khayyám and Gissing’s Born in Exile (1892). Ayaka Komiya.
Hiyoshi Bulletin 41 (2002) p. 102-121

The year 1859 was made memorable in English literary history by the publication of three books—Charles Darwin’s The Origin of Species, Samuel Smile’s Self-Help, and Edward FitzGerald’s The Rubaiyat of Omar Khayyám. Although each of these three books is important in its own way, it is FitzGerald’s Omar Khayyám that bears the most importance to a study of George Gissing (1857-1903). Probably due to its extraordinaiy popularity, something that continues to this day, Omar Khayyám appears to have failed to attract attention as a serious work of art. However, its effect on contemporary literature was immense—so much so that its neglect is quite unwarranted. It is my aim here to remedy the present situation, at least in part, and to shed a new light on Gissing study by looking at the influence of Omar Khayyám on his works.

The Rubaiyat of Edward FitzOmar – Edward FitzGerald, translator of Omar Khayyam’s ‘The Rubaiyat’

The Rubaiyat of Edward FitzOmar – Edward FitzGerald, translator of Omar Khayyam’s ‘The Rubaiyat’. G. Sloan.
American Atheist Magazine (2002) (Winter)

Long ago, in the Protestant hinterlands of northeast Texas, four young infidels consecrated their bibulous souls to Omar Khayyám, the eleventh-century Persian astronomer, mathematician, and poet. Each Saturday night in an old Studebaker, we made a pilgrimage to Hugo, Oklahoma, the nearest wet town, to procure libations of Ripple wine. As we meandered homeward on isolated back roads, we swilled the “old familiar juice.” Between swigs, we recited quatrains from The Rubáiyát, the bible for apostate tipplers. The mellifluous verse articulated our cosmic incertitude, alienation, and melancholy yearning. It also lent a romantic aura to inebriation.

‘Umar Khayyám au mirroir de quelques interprétations modernes, de FitzGerald à Hedáyat

‘Umar Khayyám au mirroir de quelques interprétations modernes, de FitzGerald à Hedáyat. Jacques Huré.
Luqmán 17 (2001) nr. 1, p. 7-15.

‘Umar Khayyám peut être vu, aujouid’hui, comme un «agitateur d’idées», le carrefour où se rassemblent ceux qui s’interrogent sur la portée des textes anciens d’où émane cette notion moderne qu’est l’incertitude du sens, ceux qui s’interrogent sur le rapport entre le discours spirituel et le discours philosophique, et, plus généralement ceux qui discutent de la pensee “oriëntale”, telle qu’elle doit prendre place dans tout débat ouvert aujourd’hui en Occident.

Bois du vin, cueille la rose et pense. Variations d’Omar Khayyam sur le Carpe Diem horatien

Bois du vin, cueille la rose et pense. Variations d’Omar Khayyam sur le Carpe Diem horatien. Christine Kossaifi.
Bulletin de l’Association Guillaume Budé 1 (2001) 2, pp. 171–194.

Summary

L’ivresse de vivre qui habite O. Khayyam jusque dans la certitude de sa finitude est le reflet oriental du sourire tranquille d’Horace, avide de « cueillir le jour » dans sa richesse comme dans sa tristesse. Tous deux voient dans la jaillissement même de la vie la manifestation du divin et les paroles qu’A. Maalouf prêtre à O. Khayyam dans Samarcande auraient pu être celles d’Horace : « je contemple une rosé, je compte les étoiles, je m’émerveille devant la beauté de la création, de la perfection de son agencement, de l’homme, la plus belle œuvre du Créateur, de son cerveau assoiffé de connaissance, de son cœur assoiffé d’amour, de ses sens, tous ses sens, éveillés ou comblés » (p. 22). Des siècles plus tard, le jeune poète Ali Abdolrezaï, qui vit dans la Perse moderne, l’Iran tourmenté par l’intégrisme, dit : « c’est la vie qui écrit mes poèmes ». C’est la même vie, impérieuse, séduisante et éphémère, qui irrigue les Odes d’Horace et qui chante dans les Rubayat d’Omar Khayyam.

Von der Übersetzung zur Intertextualität …

Von der Übersetzung zur Intertextualität – Die Dokumentation fremder und eigener Texte in einer historisch-kritischen Edition. H.T.M. van Vliet.
Editio : internationales Jahrbuch für Editionswissenschaft 15 (2001), p. 67-85.

Van Vliet discusses the complex relationship between original and translation, using the translations by J.H. Leopold of Omar Khayyám’s rubáiyát.

‘Omar Khayyám et les activités mathématiques en Pays d’Islam aux XIe-XIIe siècles

‘Omar Khayyám et les activités mathématiques en Pays d’Islam aux XIe-XIIe siècles. A. Djebbar.
Farhang 12 (2000) nr. 29-32, p. 1-31.

Summary

Si l’on exclut, à chaque époque, quelques rares spécialistes bien au fait des contributions scientifiques de ‘Omar Khayyam (ou al-Khayyami), la célébrité de ce dernier repose, depuis le Xlie siècle, sur une partie des activités qu’il a réellement exercées durant sa longue vie, comme la Poésie, la Philosophie et, dans moindre mesure, l’Astronomie. Elle repose aussi sur des activités, des initiatives et des comportements qui lui ont été attribués mais qui, jusqu’á aujourd’hui, n’ont pu être confirmés par des témoignages concordants. Dans le même temps, la plupart des personnes qui ont entendu parler de lui ignore presque tout sur le contenu de ses activités scientifiques et sur ses contributions dans les différents domaines dans lesquels il a eu à exercer son talent, c’est á dire en Calcul, en Algèbre, en Géométrie, en Astronomie et en Statique, comme nous Ie rélèlent les écrits qui nous sont parvenus ou les témoignages sur des écrits perdus.