Traduire c’est trahir: des Arabian Nights aux Rubaiyat of Omar Khayyam

Traduire c’est trahir: des Arabian Nights aux Rubaiyat of Omar Khayyam. Laurent Bury.
In: L’orientalisme victorien dans les arts visuels et la littérature. Laurent Bury. Grenoble, ELLUG, 2011. ISBN: 978-2843101762

Il est une forme de colonisation plus pacifique, mais aussi moins univoque, puisqu’elle autorise une influence réciproque : l’assimilation d’une culture par une autre que suppose l’exercice de la traduction. Avec l’engouement qu’elle suscite pour les langues lointaines, la « Renaissance orientale » est à l’origine d’une floraison d’arrangements et d’adaptations, dans lesquels les Victoriens refusent de s’effacer humblement, préférant rester auteurs à part entière. Comme le montrera l’exemple de quelques traductions orientales produites au XIXe siècle, l’intervention de l’interprète y est souvent très visible.

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Categories: Book chapters
Tags: cultural identity, interpretations, orientalism, translating, victorian poetry
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