Gilbert Lazard, translator of Omar Khayyam

Gilbert Lazard, translator of Omar Khayyam. Mohammad Ziar.
Faits de Langues 38 (2011), pp. 97-102.

Summary

Besides his Grammar of Contemporary Persian (1957) and French-Persian Dictionary (1990) Gilbert Lazard is also the translator of twelve books, including One Hundred and One Quatrains of Omar Khayyam (1994) where he tried to translate robaïat from the great Persian poet and philosopher, a translation more consistent with the taste of French readers and francophones. Obviously Gilbert Lazard has read but did not like many of the translations of Omar Khayyam’s quatrains done before him, finding them too solemn, which according to him, would not accord very well with robâï lightness and flexibility. So that’s why he decided that a new poetic translation would be better than those of Jean-Baptiste Nicolas: The quatrains of Omar Kheyyam, (1867), Charles Grolleau: The quatrains of Omar Kheyyam (1902), Claude Anet: Robais 144, (1920), Franz Toussaint (1924), Arthur Guy: The Robaï Kheyyam Omer (1935), P. Seghers: Omar Khayyam, his life and his quatrains, (1982), Mostafa Farzaneh and Jean Malapate: Cats of Omar Khayyam) (1993) … We, therefore, propose that some of these translations as well as One Hundred and one Quatrains be compared with the original text to see the strength of each and examine the quality of Gilbert Lazard’s translation.

‘Umar Khayyám au mirroir de quelques interprétations modernes, de FitzGerald à Hedáyat

‘Umar Khayyám au mirroir de quelques interprétations modernes, de FitzGerald à Hedáyat. Jacques Huré.
Luqmán 17 (2001) nr. 1, p. 7-15.

‘Umar Khayyám peut être vu, aujouid’hui, comme un «agitateur d’idées», le carrefour où se rassemblent ceux qui s’interrogent sur la portée des textes anciens d’où émane cette notion moderne qu’est l’incertitude du sens, ceux qui s’interrogent sur le rapport entre le discours spirituel et le discours philosophique, et, plus généralement ceux qui discutent de la pensee “oriëntale”, telle qu’elle doit prendre place dans tout débat ouvert aujourd’hui en Occident.

Bois du vin, cueille la rose et pense. Variations d’Omar Khayyam sur le Carpe Diem horatien

Bois du vin, cueille la rose et pense. Variations d’Omar Khayyam sur le Carpe Diem horatien. Christine Kossaifi.
Bulletin de l’Association Guillaume Budé 1 (2001) 2, pp. 171–194.

Summary

L’ivresse de vivre qui habite O. Khayyam jusque dans la certitude de sa finitude est le reflet oriental du sourire tranquille d’Horace, avide de « cueillir le jour » dans sa richesse comme dans sa tristesse. Tous deux voient dans la jaillissement même de la vie la manifestation du divin et les paroles qu’A. Maalouf prêtre à O. Khayyam dans Samarcande auraient pu être celles d’Horace : « je contemple une rosé, je compte les étoiles, je m’émerveille devant la beauté de la création, de la perfection de son agencement, de l’homme, la plus belle œuvre du Créateur, de son cerveau assoiffé de connaissance, de son cœur assoiffé d’amour, de ses sens, tous ses sens, éveillés ou comblés » (p. 22). Des siècles plus tard, le jeune poète Ali Abdolrezaï, qui vit dans la Perse moderne, l’Iran tourmenté par l’intégrisme, dit : « c’est la vie qui écrit mes poèmes ». C’est la même vie, impérieuse, séduisante et éphémère, qui irrigue les Odes d’Horace et qui chante dans les Rubayat d’Omar Khayyam.

‘Omar Khayyám et les activités mathématiques en Pays d’Islam aux XIe-XIIe siècles

‘Omar Khayyám et les activités mathématiques en Pays d’Islam aux XIe-XIIe siècles. A. Djebbar.
Farhang 12 (2000) nr. 29-32, p. 1-31.

Summary

Si l’on exclut, à chaque époque, quelques rares spécialistes bien au fait des contributions scientifiques de ‘Omar Khayyam (ou al-Khayyami), la célébrité de ce dernier repose, depuis le Xlie siècle, sur une partie des activités qu’il a réellement exercées durant sa longue vie, comme la Poésie, la Philosophie et, dans moindre mesure, l’Astronomie. Elle repose aussi sur des activités, des initiatives et des comportements qui lui ont été attribués mais qui, jusqu’á aujourd’hui, n’ont pu être confirmés par des témoignages concordants. Dans le même temps, la plupart des personnes qui ont entendu parler de lui ignore presque tout sur le contenu de ses activités scientifiques et sur ses contributions dans les différents domaines dans lesquels il a eu à exercer son talent, c’est á dire en Calcul, en Algèbre, en Géométrie, en Astronomie et en Statique, comme nous Ie rélèlent les écrits qui nous sont parvenus ou les témoignages sur des écrits perdus.

Les quatrains irréligieux d’Omar Khayyâm

Les quatrains irréligieux d’Omar Khayyâm. G. Lazard.
In: Au carrefour des religions: mélanges offerts à Philippe Gignoux. Bures-sur-Yvette, Groupe pour l’Étude de la Civilisation, 1995. p. 177-182.

The Persian poems of Omar Khayyam give interesting information on the religious views of this famous scientist. An investigation of the quatrains preserved by the most reliable sources points to Khayyam most likely being an atheist. This hypothesis explains why his poetry is ignored by the oldest writers who mention his name: it was produced for a small circle of close friends and, out of cautiousness, was not made known outside of it for some time.

Omar Khayyâm en breton

Omar Khayyâm en breton. J.L. Backès.
Revue de littérature comparée 99 (1992) nr. 4 (Oct./Déc.), 419-437.

A la fin du volume de ses Poèmes publié en 1967, Roparz Hemon propose à son lecteur soixante-dix-sept quatrains réunis sous le titre général “Diwar Omar C’hayyam”, ce qui s’entend: “D’après Omar Khayyâm”. Honnêtement, le poète ajoute entre parenthèses: “hervez E. FitzGerald”, ce qui signifie: “selon FitzGerald”.